Nos baies Goji proviennent du Qinghai, une province chinoise faisant partie des quatre grandes aires géographiques du plateau du Tibet. Occupant la partie nord-est de celui-ci, elle comprend le Lac Qinghai, lac salé qui lui a donné son nom, de nombreux massifs montagneux et des vallées creusées par les fleuves. Le Qinghai est caractérisé par de grandes prairies et un climat difficile limitant le développement agricole.

Il est intéressant de préciser ce qu’on entend exactement « baies goji tibétaines ». La vérité est géographique : les baies goji du Qinghai proviennent bien du plateau tibétain mais en aucun cas elles ne proviennent du Tibet en tant que pays. Toutes les baies goji dites « Tibétaines » proviennent du Qinghai. Les autres régions productrices sont également le Ningxia et la Mongolie Intérieure. 

C’est une personnalité touchante et atypique qui est à l’origine du développement économique de cette région pauvre grâce à la recherche et au développement de la culture et de la transformation des baies Goji : Mme Wu.

En 2004, cette dernière a débuté la plantation du Lycium Barbarum, nom latin de l’arbuste à l’origine de ce petit fruit rouge et sucré. Des tests de développement et d’usage d’engrais bio issus de fermentation mène à une maîtrise du mode de culture naturel qui aboutit en 2007 à leur certification biologique, puis à la mise aux normes internationales des sites de production : HACCP, ISO, etc. Mme Wu possède aujourd’hui une usine de transformation de matière première (baies goji fraîches) et deux usines de conditionnement de produits finis (séchage & conditionnement). Différentes lignes de production sont affectées aux baies goji fraîches, aux baies goji sèches et à la fabrication de confiture. Depuis 2013, nous travaillons avec un proche de la visionnaire Mme Wu, M. Zhao, qui a débuté dans la plantation de baie goji en 2013 sur une vaste exploitation de 330 hectares. Il fait vivre 40 salariés sans compter les travailleurs saisonniers qui interviennent en période de récolte. Pour travailler sur le long terme et en toute sécurité avec les Chine, il est indispensable de collaborer avec un contact local qui veille au suivi des dossiers et fait aussi office de traducteur. Depuis plusieurs années c’est Michael qui est notre interlocuteur sur place et qui veille sur le bon déroulement de nos importations. En 2017 et 2018 Samia et Iannis Huber se sont rendus au Qinghai, honorant certes par ce voyage nos engagements en termes de qualité de produit mais aussi et surtout en privilégiant les relations humaines, renforçant de ce fait les liens qui nous unissent avec nos fournisseurs.